Parfois, certaines personnes se sentent obligées d’avoir de faire l’amour sans désir, surtout si elles ont participé à des activités qui mènent généralement à des rapports sexuels.
Pourtant, si on impose régulièrement à son corps des pratiques que notre tête ne souhaite pas, notre corps va nous le rappeler à un moment ou à un autre: Le corps va somatiser. Des douleurs à la pénétration (qui devient parfois impossible avec le temps), sentiments de dégout vis-à-vis de soi et/ou de l’autre, disparition du désir, …
En bref, la contrainte intérieure et le désir et plaisir ne vont jamais longtemps de pair!!! Il est donc préférable de décliner la proposition si nous n’avons pas la tête à vivre une étreinte sexuelle. Plus facile à dire qu’à faire, pensez-vous. Il existe une technique en 3 étapes pour y parvenir.
« Si je dis non, je risque gros » : voilà ce que pense celui qui n’ose pas refuser une relation sexuelle à son conjoint. Il s’imagine des tas de choses : je ne vais plus être aimé(e), il/elle va se mettre en colère, …
Pour faire un point avec soi-même, il suffit de comprendre une chose : ces peurs sont irrationnelles !
En pensant tout ça, on va beaucoup trop loin ! En disant non, on ne met pas son couple en péril! Personne n’a perdu son partenaire pour un non. Savoir dire non est une qualité. Alors on commence par se dire à soi-même que nos angoisses vont trop loin. On se raisonne.
En expliquant les raisons de son refus, on rend service à tout le monde : à soi-même (on sait qu’on est à l’écoute de nous) et à notre partenaire qui va prendre conscience d’une difficulté qu’on éprouve actuellement (il/elle peut ainsi réaliser qu’actuellement vous avez besoin de plus pour déconnecter de vos tracas et vous connecter à lui ou elle). En disant « non, j’aurais aimé mais tel dossier est plus urgent… » on ne fait que communiquer. On avance donc un non en restant souriant et positif.
Il faut savoir dire non mais aussi savoir dire oui, en d’autres termes connaître ses limites au temps T et s’autoriser des explorations affectives, sensuelles ou érotiques en fonction de son état d’esprit à ce moment-là. L’important est de valoriser ce qui est source de plaisir pour que l’autre ne se sente pas rejeté.